Histoire de l’école Sainte-Marguerite

L’école Sainte Marguerite existe sous le nom de l’école des Sœurs dès 1857, créée sous le patronage d’une riche propriétaire de la ville, Mme Tarbé des Sablons.
Celle-ci aide les sœurs de la Sainte enfance à installer un pensionnat chargé de l’instruction des jeunes filles dans l’actuelle rue Jeanne Robillon.

L’école mène dès la fin du siècle les jeunes filles au Brevet supérieur quand les écoles communales s’arrêtent au certificat d’études. Le pensionnat trouve une vocation sociale en accueillant des orphelines au milieu de jeunes filles plus aisées, déjà la scolarité est adaptée pour accueillir chacun.

D’un point de vue pédagogique, l’école des sœurs est novatrice, elle accueille en effet les petits garçons jusqu’à 6 ans dans une école maternelle où l’on fait même un temps de sieste pour les petits.

Rapidement, l’école paroissiale des garçons, l’école Saint André et l’école des sœurs fusionnent dans une gestion commune et l’association de gestion « CFSELE » ( comité familial scolaire des écoles libres d’Eaubonne) est déclarée au journal officiel fin 1946. L’année scolaire 1946-1947 marque l’appellation de Sainte Marguerite pour l’école.

Pour la petite histoire et bien après la fin de l’école Saint André ( absorbée dans les années 60 par Sainte Marguerite) le CFSELE est resté le nom de l’OGEC jusqu’en 2008.
La rue de l’école devient rue Jeanne Robillon après la guerre, nom d’une des élèves de Sainte Marguerite, déportée.

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fleurA la fin des années 60, l’école est menacée de fermeture, elle aurait pu disparaître mais Monseigneur Renard, alors évêque de Seine et Oise, décide de l’intégrer au projet de construction d’un groupement paroissial, avec nouvelle église et salles de catéchisme.

L’école, déménage donc un peu plus loin, sur le site actuel rue Tarbé des Sablons et avenue Matlock, près de l’église Notre Dame, installée dans des préfabriqués qui dureront quarante ans ! Elle est consacrée par le premier évêque du Val d’Oise en 1967. Sa directrice, Sœur Geneviève, reste une figure marquante de l’établissement.

L’école vit alors des années de prospérité, son nombre d’élèves, filles et garçons, augmente. Réfectoire et préau sont construits par des parents d’élèves, formant déjà une belle communauté. En 2006, l’école Sainte Marguerite signe avec l’état le contrat d’association et est entièrement reconstruite en 2008-2009 dans les bâtiments actuels.

Monseigneur Riocreux, évêque du Val d’Oise est venu bénir les locaux en 2009.

le projet éducatif de l’école Sainte Marguerite porte un regard positif sur l’enfant